FAUSSES -VÉRITÉS  
sur la RÉGLEMENTATION  AÉRIENNE  du  CERF-VOLANT

 
Internet favorise la propagation et la diffusion de fausses-vérités simplement parce que les auteurs recopient ce qu'ils ont noté ici et là sans en vérifier la véracité.
 
Trop souvent aussi ces fausses-vérités sont reprises par certains simplement car cela arrange leur discours; leur thèse ou leur conviction. On en arrive alors à de vrais mensonges.
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  La réglementation aérienne du cerf-volant n'échappe pas aux fausses-vérités et aux vrais mensonges. Les mêmes propos sont l'un ou l'autre selon qu'ils sont involontaires ou volontaires.
 
Malheureusement, dans un domaine où la seule vérité sont les textes réglementaires du code de l' aviation civile, il existe des auteurs qui refusent d'en prendre compte.
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Fausse-vérité n° 1
 
  " le cerf-volant n'est pas un aéronef "
ou encore plus fallacieux :
   " le cerf-volant n'est pas considéré comme un aéronef. "
 
 
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 C'est tellement énorme  quand on examine la réglementation aérienne internationale et nationale que cette fausse-vérité paraît totalement invraisemblabe, et pourtant, elle est fréquente.
La page cerf-volant = aéronef  dévoile la réglementation sans aucune ambiguité.
L'allégation que, bien que le cerf-volant soit un aéronef, il ne serait pas considéré comme tel par la DGAC est on ne peut plus faux, et de plus, est juste une aberration, réglementaire et juridique.
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Fausse-vérité n° 2  
 
   " la hauteur maximale est 50 m "
ou encore
   " la hauteur maximale est 100 m "
 
 
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 En tant que règle générale il n'y a pas une seule ligne dans la réglementation qui indique une hauteur maximale de vol de 50 m ou de 100 m. Voir la page réglementation cerf-volant en France, les hauteurs maximales autorisées sont 150 m en campagne et 300 m en agglomération.
Cependant Il existe des cas particuliers ou des espaces réglementés excluent les cerfs-volants ou réduisent les hauteurs maximales parfois jusqu'au sol.
 
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Fausse-vérité n° 3
 
  "  une autorisation est nécessaire entre 50 m et 150 m "
 
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Cela aussi est totalement faux, sauf pour les zones réglementées ou interdites jusqu'au sol.
C'est facile à vérifier, demandez et vous verrez, certains l'ont déjà fait!
 
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Fausse-vérité n° 4  
 
  "  le fil du cerf-volant soit être balisé "
 
 
 
 
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 Ce fut vrai du 12 avril 1992 au 4 mai 2006, Règles de l'Air (RDA) annexe I, appendice B §1.3. Cette disposition qui concernait des feux réglementaires a été abrogée.
Il n'y a à ce jour aucune disposition réglementaire de balisage dans le code de l'aviation civile.
Elle existe cependant dans la réglementation de la circulation militaire, RCA appendice D (arrêté du 8 juin 2009).
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Fausse-vérité n° 5  
 
  "  le cerf-volant est un obstacle "
 
 
 
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 Parfois il s'agit d'un obstacle fixe, parfois d'un obstacle mobile. Cette fausse-vérité a été une interprétation de l'article § 1.3 cité ci-dessus. Cela vient de la confusion entre aéronef captif et obstacle alors que ce sont deux choses très différentes.
Actuellement, le code de l'aviation civile sur les obstacles est très précis, et ne comporte aucune disposition concernant le cerf-volant.
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Fausse-vérité n° 6  
 
  "  Dans la réglementation il n'y a rien sur le cerf-volant "
 
 
 
 
 
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 Deux articles, FRA 5005 f 1-ii et FRA 5005 f 2-i, de la réglementation française SERA et suppléments nationaux  s'appliquent aux aéronefs sans personne à bord .
Les arrêtés du 17 décembre 2015 pour les aéronefs qui circulent sans personne à bord excluent les cerfs-volants de leur champ d'application..
 
Les cerfs-volants font donc bien partie des aéronefs sans personne à bord et les deux articles leur sont applicables puisqu'ils n'en sont pas exclu..
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Fausse-vérité n° 7  
 
  "  Le cerf-volant ne fait pas partie de la circulation aérienne      parce qu'il ne circule pas. "
 
 
 
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 C'est faux, il suffit de lire la définition de la circulation aérienne item [26] du SERA :  Circulation aérienne : L’ensemble des aéronefs en vol et des aéronefs évoluant sur l’aire de manœuvre d’un aérodrome.
 
Il suffit d'être en vol pour faire partie de la circulation aérienne. Juste monter et descendre, le vol stationnaire en font partie. Il n'est pas nécessaire d'aller d'un aéroport à un autre comme certains le prétendent.
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 Si vous connaissez  ou si vous soupçonnez d'autres fausses-vérités, merci de m'en aviser.  contact becot.info

 

 En supplément et suite aux allégations et dénis à répétitions de quelques personnes voici une correspondance avec la DGAC  datant de 1996.